Jean Claude Milet

Jean-Claude Milet

Jean-Claude Milet, instituteur, détaché auprès de la ligue de l’enseignement et de l’éducation permanente, vient au village en 1959. Elu en 1965, il devient premier adjoint au maire jusqu’en 1983. Il se consacre pendant dix huit ans, presqu’à 90% de son temps à l’école et à la jeunesse. Il construit, avec les jeunes du village, la salle Joseph Vassy en 1974.  Jean-Claude crée dés son arrivée en mairie, l’USCB, union sportive et culturelle de Bésayes. A l’origine du gymnase de Barbière Bésayes, il fait construire le tennis en 1983. Après avoir quitté la chorale de la Tarentelle, il pousse la chansonnette avec un orgue de barbaries et les ‘Papy’s, ce qui sur le plan musical lui convient mieux. Les Papy’s font des animations dans les maisons de retraite et les hôpitaux. Sa passion pour son village l’amène à écrire. Très actif, spontané, modeste, il a, à ses heures une âme de ‘journaliste’ il crée le premier journal communal en 1966. Historien à ses heures, il nous propose un livre avec son ami Jean-Noël Reboulet sur Bésayes.

Plein de souvenir et d’allant il dit :

 «  Je ne suis pas un passéiste. La nostalgie du passé est une marque d’immobilisme et un frein à toute évolution. Mais ce n’est pas renier ses racines mais un devoir de mémoire. »

Son parcours, d’élu et de président de l’USCB lui permet de s’exprimer pleinement pour donner à Bésayes une âme de village moderne. Très attaché à son « bébé », il estime en 2010 que son devoir est de donner la place à d’autre. Sa femme, Françoise, qui est trésorière de l’association, quitte l’USCB l’année suivante. Il en devient ainsi, un peu à son dépend, président d’honneur. Jean-Claude Milet, un émotif caché, transmet son association avec patience et en toute sérénité. Toujours au courant de tout, il aime à dire qu’il écrirait bien un autre livre. Sa culture, son savoir le lui permettrait. Valeureux, Jean-Claude Millet n’aime pas que l’on parle de lui, malgré des médailles, un livre, voilà un homme qui œuvra dans son village, modestement, mais heureux.  

Il vit ainsi serein, avec Françoise et ses enfants, dans sa maison familiale du bord de la route, à Bésayes. 

JND